Velibor Colic
Gaïa, 2010
189 pages
Résumé : En 1970, dans la Yougoslavie de Tito, Velibor a six ans et veut devenir
footballeur. Noir et Brésilien, de préférence. "Relativement tôt, je me
suis rendu compte que mes souvenirs, mon enfance, toute ma vie d'avant,
appartenaient au Jurassic Park communiste, disparu et enterré avec
l'idée de la Yougoslavie". Velibor feuillette ses souvenirs : une
enfance sous le signe de la bonne étoile rouge et une adolescence sous
influence rock'n roll. On ne choisit pas toujours ses icônes : le petit
Jésus contre le maréchal Tito est un match qui se joue tous les jours à
la maison. Velibor navigue entre Jack London et Pelé, puis dans les
années 80 entre les Clash et Bukowski. Son grand amour sera la
littérature. Devenu grand, Velibor rêve d'être poète. Maudit,
évidemment.
Mon avis
J’ai été très agréablement surprise par ce roman. Celui-ci
est plutôt facile à lire, amusant par moment, agréable, intéressant.
L’auteur raconte ses souvenirs d’enfance et de jeunesse
depuis l’âge de 6-7 ans jusqu’à la fin de son service militaire en Bosnie.
Le récit est constitué de petites parties faisant au maximum
3 pages et portant chacune un titre.
L’auteur n’est pas toujours très tendre lorsqu’il parle de
ses camarades, mais il s’agit de la réalité de l’époque. Tout le monde a un
surnom que tous accepte : Dzemo le renard, le petit con d’Oskar, le
caporal Lapin, Danko l’ogre, Esad le pigeon. Lui, c’était ver de terre ou poète.
Le style de l’auteur évolue avec le récit : lorsqu’il
est enfant, le style est plutôt jeune, presque enfantin ; lorsque Velibor
avance en âge, le style se fait plus adulte.
En conclusion : agréable découverte !!!
idée n°61 : une voiture
Décidément, ce livre a été apprécié par toutes les participantes au challenge... Il a l'air effectivement bien agréable à lire... :)
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