John Burnside
Métaillé, 2014
336 pages
Résumé : Dans une région très septentrionale de la Norvège, quasiment déserte, un
endroit magnifique et spectral, où l’hiver est sombre et enneigé et
l’été miraculeusement doux et radieux. Comme généralement chez J.
Burnside, le monde est à la fois beau et sinistre. Liv vit avec sa mère,
un peintre qui s’est retiré là en pleine gloire pour mieux travailler.
Son seul ami est un vieil homme qui lui raconte des histoires de trolls,
de sirènes et surtout de la huldra, une créature surnaturelle qui
apparaît sous les traits d’une femme à l’irrésistible beauté pour
séduire les jeunes gens et les conduire à affronter les dangers et la
mort.
Un été, deux des camarades de classe de la jeune fille meurent noyés l’un après l’autre, par des nuits calmes et claires, puis c’est le tour d’un troisième homme, avant qu’un quatrième ne disparaisse sans laisser de trace. Cet été-là, la huldra pourrait bien prendre les traits de Maia, une amie de Liv et des deux jeunes lycéens noyés. Ces morts sont-elles accidentelles ou les jeunes gens ont-ils été poussés par un esprit malfaisant ? Liv observe tout cela et tente de comprendre ce qui arrive mais elle ne parvient pas à donner du sens aux choses.
Voici un livre d’une intense poésie. Lyrique. Féérique. Dérangeant. Qui interroge mais ne donne pas de réponses. C’est un livre sur le regard, le regard du peintre, les diverses manières de regarder de la jeune Liv. Comme souvent chez J. Burnside, on est à la limite – difficile à appréhender – entre ce qu’on sait et ce qu’on rêve. Le lecteur est envahi par un sentiment d’inquiétude et, peu à peu, de peur quand il comprend que le sujet central du livre n’est pas les disparitions successives, mais l’incapacité de Liv à vivre dans le monde réel et à accepter les autres. Elle aurait aimé vivre « avant », quand les gens n’existaient pas encore. Et, dans les nuits blanches de l’été arctique, le roman a l’atmosphère hallucinatoire des rêves mais donne à voir un moment de profonde horreur. C’est aussi un grand et vrai thriller.
Un été, deux des camarades de classe de la jeune fille meurent noyés l’un après l’autre, par des nuits calmes et claires, puis c’est le tour d’un troisième homme, avant qu’un quatrième ne disparaisse sans laisser de trace. Cet été-là, la huldra pourrait bien prendre les traits de Maia, une amie de Liv et des deux jeunes lycéens noyés. Ces morts sont-elles accidentelles ou les jeunes gens ont-ils été poussés par un esprit malfaisant ? Liv observe tout cela et tente de comprendre ce qui arrive mais elle ne parvient pas à donner du sens aux choses.
Voici un livre d’une intense poésie. Lyrique. Féérique. Dérangeant. Qui interroge mais ne donne pas de réponses. C’est un livre sur le regard, le regard du peintre, les diverses manières de regarder de la jeune Liv. Comme souvent chez J. Burnside, on est à la limite – difficile à appréhender – entre ce qu’on sait et ce qu’on rêve. Le lecteur est envahi par un sentiment d’inquiétude et, peu à peu, de peur quand il comprend que le sujet central du livre n’est pas les disparitions successives, mais l’incapacité de Liv à vivre dans le monde réel et à accepter les autres. Elle aurait aimé vivre « avant », quand les gens n’existaient pas encore. Et, dans les nuits blanches de l’été arctique, le roman a l’atmosphère hallucinatoire des rêves mais donne à voir un moment de profonde horreur. C’est aussi un grand et vrai thriller.
Mon avis
Il est pour moi très difficile de faire une critique de ce
roman, car je n'ai absolument pas réussit à accrocher à cette histoire… J'ai eu
beaucoup de mal avec cette mère qui cache le nom de son père à sa fille… L'ambiance,
cependant, est envoûtante. L'écriture est magnifique. Mais le contenu n'est
absolument pas pour moi…
Ah mince, pourtant le résumé avait l'air bien...
RépondreSupprimerOui, le résumé est pas mal du tout. Cependant il ne ressemble pas vraiment au contenu du roman. C'est vraiment dommage, car je pensais réellement qu'il me plairait.
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