Laurence Tardieu
Puisque rien ne dure
Stock, 2006
127 pages
Résumé : Je meurs voilà ce qu'elle m'écrit Vincent je meurs viens me voir viens
me revoir une dernière fois que je te voie que je te touche que je
t'entende viens me revoir Vincent je meurs. Et au bas de la feuille, en
tout petit, presque illisible, son prénom, Geneviève, tracé lui aussi au
crayon à papier, comme le reste de la lettre, de la même écriture
tremblante, défaillante, si ce n'avait pas été ces mots-là on aurait pu
croire à l'écriture d'un enfant, on aurait pu sourire, froisser la
feuille, la jeter à la poubelle et l'oublier ; mais non, ce n'est pas un
enfant, c'est Geneviève qui meurt.
Mon avis
Ce roman est terriblement renversant. Il est question de deux personnes qui se sont aimées, Vincent et Madeleine, mais que de terribles évènements ont séparés : la disparition mystérieuse de leur fille de 8 ans. On ne se remet pas d'une telle perte. Jamais, ils ne sauront ce qui lui est arrivé, si elle est morte ou nom.
Le premier chapitre est raconté par Vincent. Vincent à notre époque vient d'apprendre que Madeleine est mourante et qu'elle souhaite le voir une dernière fois en souvenir de tous ce qu'ils ont vécu ensemble. Vincent part lui rendre visite. Les souvenirs se bousculent, des sentiments très forts reviennent.
Le deuxième chapitre correspond à un cahier écrit par Madeleine lors de la disparition de leur fille. On voit comment chacun essaye de survivre à sa manière, comment affronter l'évènement inimaginable, celui qui n'arrive qu'aux autres. Les sentiments se bousculent.
Le troisième chapitre raconte leurs retrouvailles sur le lit de mort de Madeleine. Chacun se raconte. La vie de chacun étant marqué par la disparition de l'enfant. Les sentiments se bousculent. Chacun étant encore amoureux de l'autre... Jusqu'à la fin.
En conclusion : roman sublime, émouvant qui ne laisse pas indifférent et qui est servi par une écriture magistrale.
6/26
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